L’Agence spatiale européenne (ESA) affiche une carte du ciel entier, avec la luminosité et la couleur totales des étoiles détectées par JIA, 3 décembre 2020 – Agence spatiale européenne – AFP
Le télescope spatial européen de Jaya a dévoilé jeudi la première partie (EDR3) d’un catalogue de plus de 18 milliards d’orbes de notre galaxie, observées avec une précision inégalée
Cet événement était anticipé par des milliers de scientifiques du monde entier qui recherchaient quotidiennement les données de la machine, développées par l’Agence spatiale européenne (ESA) sur l’orbite de 2013.
Lors d’une visioconférence, le responsable de l’Observatoire Paris-PSL, Fabien Cassouli, a salué “la disponibilité de tous () de cette base d’astronomie”, à savoir les mesures de position, de distance et de mouvement des étoiles
Gaia est positionné à 1 distanceA 5 millions de kilomètres de la Terre, à l’opposé de la direction du Soleil, pour mieux se protéger de son rayonnement, ses deux optiques balaient lentement l’espace, avec une révolution complète en six heures Le télescope détecte et observe une toute petite partie des étoiles de notre galaxie, dont le diamètre est de 100000 années-lumière et au-delà, dont le catalogue répertorie un groupe d’objets Célestes, allant de tous les types connus d’étoiles, d’exoplanètes et d’astéroïdes, au milieu interstellaire et aux nuages galactiques proches Depuis notre Voie Lactée, ces observations permettent aux scientifiques de mieux comprendre le phénomène de formation et d’évolution des étoiles, ainsi que notre galaxie
Après le premier catalogue en 2016, grâce au second catalogue, qui a été livré en 2018, les scientifiques ont décidé, par exemple, que notre galaxie de la Voie lactée “fusionnait” avec une autre galaxie il y a dix milliards d’années.
Pour François Arenou, ingénieur de recherche CNRS à l’Observatoire Paris-PSL, on peut en effet se féliciter des progrès significatifs réalisés par le troisième catalogue qui citait par exemple le «catalogue complet des étoiles proches» de notre système solaire, soit environ 300000. Il se situe à moins de 330 années-lumière.
Gaia a mené une “révolution de la connaissance”, a déclaré Catherine Torun, astronome honoraire à l’Observatoire PSL de Paris, pionnière de l’astronomie. Le tri spatial de l’une de ces collisions intergalactiques “correspond à l’âge de notre système solaire, conduisant à l’hypothèse qu’à chaque collision il y a une éclosion de formation d’étoiles”, dont notre soleil fera partie
et le troisième enrichit ses prédécesseurs avec 18 milliards d’orbes et selon Catherine Torun, il offre “une meilleure précision astronomique et photométrique avant tout”
La mesure du mouvement des étoiles est deux à trois fois plus précise, et la distance qui les sépare a été améliorée d’environ 30% par rapport à l’indice précédent. La progression est due en grande partie à l’accumulation des données étudiées, au cours de 34 mois d’observation, contre 22 mois dans le deuxième catalogue
Jusqu’aux années 1990, on pouvait localiser 8 000 étoiles depuis la Terre en mesurant l’angle. La méthode de parallaxe Le précurseur de Gaia, Hipparcos, a révolutionné le domaine depuis son lancement par l’ESA en 1997, car il a indexé plus de 110 000 corps célestes avec la précision Gaia. Mesure 1 000 fois plus grande. Cette extrême précision a un inconvénient: les volumes de données à «avaler» et à traiter sont toujours plus importants Jusqu’à présent, Gaia a envoyé plus de 80000 milliards d’octets de volumes qui mobilisent une grande plateforme informatique du CNES en France, et celle de partenaires européens et cela explique pourquoi il a fallu plus de trois ans pour fabriquer et valider cette première partie du catalogue, qui comprend les localisations, les distances et les déplacements. La taille des étoiles », explique Katherine Turun,
La deuxième partie, avec des données par exemple sur les propriétés physiques des objets observés, la classification des étoiles variables et des données sur la galaxie d’Andromède, sera disponible dans la première moitié de 2022, la fin de la mission GAIA étant désormais prévue pour 2025, dit Chantal Panim: «Nous n’aurons pas de catalogue final avant 2028, au mieux.» D’ici là, nous pouvons nous attendre à des découvertes majeures, selon Catherine Turun, «par exemple, un recensement complet de toutes les exoplanètes massives autour du quartier solaire»
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Actualités – FR – Le télescope Gaia délivre sa troisième énergie, plus de 1, 8 milliard d’étoiles de notre galaxie
Source: https://www.bfmtv.com/environnement/le-telescope-gaia-livre-sa-3e-carte-de-plus-d-1-8-milliard-d-etoiles-de-notre-galaxie_AD-202012040192.html